samedi 16 octobre 2021

17 octobre 1961 : la Seine charrie des cadavres...

 Le 17 octobre 1961, une manifestation d'Algériens est durement réprimée par la police française. Le bilan est aujourd'hui encore débattu et l'objet de vives controverses : il serait de 109 morts (2 reconnus par les autorités au lendemain de la manifestation...) : les cadavres sont jetés à la Seine...

Le président Hollande a reconnu la responsabilité de la République dans cet évènement en 2012:

"Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression", a déclaré François Hollande, selon un communiqué de l'Elysée. "La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes", a-t-il ajouté, à l'occasion du 51ème anniversaire de ces évènements.

Le président Macron sera cet après midi au Pont de Bezons à Colombes pour commémorer l'événement. C'est le premier président de la République à le faire. Pourquoi là? C'est à quelques pas du bidonville de Nanterre d'où un tiers des manifestants sont partis ce jour là... 

Cette reconnaissance ouvre-t-elle la voie à une histoire apaisée de la guerre d'Algérie? rien n'est moins sûr... Cette journée du 17 octobre comme d'autres journées noires de la guerre d'Algérie (Charonne le 8/2/1962, 26 rue d'Isly à Alger le mars 1962) est l'objet de vives querelles de mémoire. Et les relations franco-algériennes sont aujourd'hui très tendues...

Pour en lire plus, un lien (article du Nouvel obs' d'hier)


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