Les Vikings ont été en Amérique il y a 1000 ans. Lire sur Le Monde.
"L'utilitarisme outré est l'antichambre de l'ennui" (Henri Pena-Ruiz, philosophe). C'est pourquoi ici certaines choses ne "servent" à rien... Blog de M. Duval, clg Marie Curie, Sceaux.
mercredi 20 octobre 2021
Sacrés Vikings!
Le mot juste
Le mot juste est tellement difficile à trouver parfois. L'art de Bertrand Belin....
"Soigne tes adieux tu veux...." le mot juste
samedi 16 octobre 2021
Arts et esclavage
Sur les arts et l'esclavage, il y aurait beaucoup à dire. Contentons nous d'indiquer le commentaire du tableau La danse des esclaves et les documents figurant sur le site histoire par l'image, très riche. Sur la page d'accueil chercher par le titre de l’œuvre dans l'onglet "recherche" en haut à droite. Accéder à d'autres documents en tapant les mots clés suivants : "esclavage" ou "abolition".
Mon pays...
Une chanson extraordinaire pour faire pièce au cours de troisième d'EMC mené hier sur la conception de la nation. Mon pays de Gilles Vigneault ici en concert avec Félix Leclerc et Robert Charlebois. Grand moment.
Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver
Mon chemin, ce n'est pas un chemin, c'est la neige
Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver
Où la neige au vent se marie
Dans ce pays de poudrerie
Mon père a fait bâtir maison
Et je m'en vais être fidèle
À sa manière, à son modèle
La chambre d'amis sera telle
Qu'on viendra des autres saisons
Pour se bâtir à côté d'elle
Mon refrain, ce n'est pas un refrain, c'est rafale
Ma maison, ce n'est pas ma maison, c'est froidure
Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver
Je crie avant que de me taire
À tous les hommes de la terre
Ma maison, c'est votre maison
Entre ses quatre murs de glace
Je mets mon temps et mon espace
À préparer le feu, la place
Pour les humains de l'horizon
Et les humains sont de ma race
Mon jardin, ce n'est pas un jardin, c'est la plaine
Mon chemin, ce n'est pas un chemin, c'est la neige
Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver
D'un pays qui n'était ni pays ni patrie
Ma chanson, ce n'est pas ma chanson, c'est ma vie
C'est pour toi que je veux posséder mes hivers
17 octobre 1961 : la Seine charrie des cadavres...
Le 17 octobre 1961, une manifestation d'Algériens est durement réprimée par la police française. Le bilan est aujourd'hui encore débattu et l'objet de vives controverses : il serait de 109 morts (2 reconnus par les autorités au lendemain de la manifestation...) : les cadavres sont jetés à la Seine...
Le président Hollande a reconnu la responsabilité de la République dans cet évènement en 2012:
"Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression", a déclaré François Hollande, selon un communiqué de l'Elysée. "La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes", a-t-il ajouté, à l'occasion du 51ème anniversaire de ces évènements.
Le président Macron sera cet après midi au Pont de Bezons à Colombes pour commémorer l'événement. C'est le premier président de la République à le faire. Pourquoi là? C'est à quelques pas du bidonville de Nanterre d'où un tiers des manifestants sont partis ce jour là...
Cette reconnaissance ouvre-t-elle la voie à une histoire apaisée de la guerre d'Algérie? rien n'est moins sûr... Cette journée du 17 octobre comme d'autres journées noires de la guerre d'Algérie (Charonne le 8/2/1962, 26 rue d'Isly à Alger le mars 1962) est l'objet de vives querelles de mémoire. Et les relations franco-algériennes sont aujourd'hui très tendues...
Pour en lire plus, un lien (article du Nouvel obs' d'hier)
Almanach : 16 octobre
Retrouvez l'almanach de la revue Hérodote... https://www.herodote.net/almanach-jour-1016.php
Déportés par Vichy.
Il est navrant d'entendre, sans répartie claire, en 2021, que Vichy aurait protégé les Juifs français de la déportation. Si 75% des juifs français ont échappé à la déportation cela ne relève pas d'une politique du régime mais de bien d'autres facteurs.
Voici l'histoire de David Blaszka, déporté clamartois. David est né à Paris (France) dans le 12e, en mai 1923. Il est français, fils de polonais émigré, mais français par la loi. La famille Blaszka est tellement bien intégrée en France que les parents et enfants nés en Pologne sont naturalisés en 1928. Ils se sentent tellement français que dans les recensements leurs prénoms sont francisés. David est clamartois. Son père tient une cordonnerie au bas de la rue Hébert, au numéro 15.
Le 18 février 1943, David Blaszka est mort à Auschwitz dans le pays de ses parents, pays qu'il n'avait jamais connu auparavant. Sa mort n'est pas un accident, ni un suicide, ni un hasard.
Il est arrivé là par le convoi n°48, parti de Drancy (France) le 13 février. Il a été arrêté dans la rafle du 26 octobre 1942 menée par la police française, puis interné à Drancy. Dans ce convoi, David n'était pas seul bien sûr. Il y a avait son frère Léon, français par naturalisation puis dénaturalisé par décret de Vichy. Voilà comment on fait des juifs étrangers...
Auparavant, le cousin de David, Simon, né en France en 1935, français donc, a été déporté par le convoi n°23 et est assassiné le 29 août 1942 : il n'avait pas encore fêté son septième anniversaire... Ses soeurs Suzanne, Nadine, Rachel ont été déportées et assassinées également. Un autre cousin, Léon, né en 1928 en France, français donc, est parti en 1944 par le convoi n°68 et n'est pas revenu.
Les cas de David, Simon et Léon Blaszka ne sont pas des cas isolés. Il suffit de se renseigner : les sources sont multiples, les documents accessibles. Je joins ici la carte interactive des enfants Juifs déportés...(Les enfants y sont listés par lieu d'arrestation, non par lieu de domicile, d'où les écarts apparents avec mes informations; de même certains prénoms sont différents selon qu'ils tiennent compte de la francisation, qui est déclarative et non officielle).
La France de Vichy a été complice de la déportation des Juifs, français ou non, et le président Chirac l'a solennellement reconnu il y a longtemps maintenant, le 16 juillet 1995.
Depuis février 1993, le 16 juillet est la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France.
Tous métis!
Une courte vidéo où il est question de métissage des peuples depuis toujours et de coronavirus. Cherchez le Neandertal qui est en vous! franceculture