mercredi 1 avril 2020

au bout du monde

Le sport, comme tout le reste, est à l'arrêt. C'est l'occasion de rappeler que le sport raconte la société comme toute activité humaine. Il est des parties, des combats ou des courses dont on se souvient pour leurs vainqueurs. Pour le symbole ou par chauvinisme. Ou par le scénario.
Jesse Owens et ses 4 médailles d'or au stade Olympique de Berlin sous les yeux de Hitler.
Les athlètes noirs américains sur le podium des JO de Mexico, point ganté de noir. 
La victoire de Borg sur Mc Enroe à Wimbledon 1980 suite à un tie-break de dingue et un cinquième set mythique.  
Et puis des moments que l'on aime juste pour leur beauté. C'est naturellement ceux que je préfère. Voici, l'essai du bout du monde. Test match (autant dire match amical) entre la Nouvelle Zélande et la France en 1994. Un essai fabuleux. Une gestuelle parfaite de bout en bout. La grâce. 
A comparer avec l'essai marqué en 1987 à la dernière minute d'une demi finale de coupe du monde et qui fit gagner la France : de nombreuses erreurs, un essai plus important mais moins "beau"...

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